Il était une fois une petite fille,

Il était une fois une petite fille, qui ne se demandait pas ce qu’elle deviendrait car elle n’en avait rien à faire. Pourtant elle faisait, et dévidait sa vie sur un vieux rouet.

Petit à petit, en ne lâchant pas le monde de ses yeux verts.

Et petit petit était son monde.

Quoiqu’il prît le large assez facilement et sans crier gare par les champs et les bois, mais il suffisait de bien le tenir en lisière pour qu’il n’échappât pas complètement au regard.

Le monde avait la taille d’une cour d’école, d’une entrée de mairie et d’une rue en pente qui dévalait jusqu’à une fontaine…

Un monde plein de chemins, de sentiers et de bois et de ronces et de lilas aux branches de cerisiers, de masures dérisoires, de barrières qui s’affaissent, de murets où court peut-être encore du lierre, va savoir !

Et va savoir, maintenant qu’il a grandi, pourquoi elle s’est mise à écrire…

Simon… et le Grand Repenti de retour !



Une nouvelle aventure !...


Issue d’une autre, celle d’une rencontre avec une classe de collège.


En voilà la préface :

Décembre.
Il neige et glisse.
Je viens de pénétrer dans l’enceinte du collège du Haut de Penoy à Vandœuvre.
Sans cartable, sans copies, sans manuels.
Juste avec un livre. Le mien. Le premier d’une série, Sur l’aire de… que j’ai écrite pour les enfants : Le Grand Repenti.
Je suis venue le présenter à la classe de 4ème A sur l’invitation de Madame Baldini, leur enseignante en S.E.G.P.A.
Très bien accueillie par tous et particulièrement par la documentaliste, Madame Sodki, j’attends maintenant le professeur et ses élèves. Ils sont douze comme les membres d’un jury et s’installent autour de la table que je préside. Ils sont souriants, aimables, me saluent poliment, me remercient d’être venue pour eux, me prêtent une feuille, un stylo.
L’atelier d’écriture peut commencer.
Il s’agit pour les collégiens d’écrire la suite des premières pages du conte que je vais leur lire (qui forment maintenant le prologue de ce livre). Ils m’écoutent avec attention et intérêt, ce dont je leur sais gré. Puis, après avoir analysé avec leur professeur les données que le texte vient de leur fournir, ils se mettent une heure durant au travail d’écrivain, avant à leur tour de me lire leurs textes.
Beaucoup d’idées. Beaucoup d’imagination. Je les en félicite et promets qu’à leur suite, il y aura une suite.
La voilà.
C’est ce nouvel ouvrage : Dans la Toile d’Arachnide.
Illustré par eux, évidemment…